21 et 22 juin 2025 Maison de la Poste, Brussels
Publié le 19 août 2020
Plus le temps passe et plus l’euphorie des premiers mois d’essais laisse la place à des émotions dites négatives comme l’angoisse, la tristesse, la colère et même la culpabilité. Ces émotions bouleversent et submergent mais sont pourtant encore trop peu prises en compte dans un parcours de Procréation Médicalement Assistée. Pourtant, elles jouent un grand rôle.
De nombreuses situations du quotidien renvoient à un désir d’enfant qui tarde à se concrétiser, que ce soient les annonces de grossesse, la vue d’une femme enceinte, ou encore les remarques maladroites de l’entourage…
Être confronté(e) à l’infertilité génère beaucoup de stress et d’émotions, tant de façon individuelle qu’au sein du couple, mais aussi au niveau familial, social et bien sûr professionnel. L’infertilité touche toutes nos sphères de vie.
Il est parfaitement normal d’angoisser face à l’incertitude de devenir parent, d’être triste de ne pas y parvenir sans une aide médicale, d’être en colère contre son corps qui ne fonctionne pas comme on le souhaiterait.
Sans parler du fait qu’il est fréquent que ce désir d’enfant tourne à l’obsession. Comment pourrait-il en être autrement lorsque le quotidien tourne autour d’observations de symptômes (de règles ou d’ovulation), d’examens et rendez-vous médicaux, de traitements, etc. ?
De manière générale, la fertilité comprend 3 dimensions essentielles :
Dans notre société actuelle, le premier point est majoritairement traité. Le second l’est souvent insuffisamment en raison d’approche spécifique centrée sur les organes reproducteurs (et pas encore assez sur le corps dans son ensemble, de façon plus holistique) et le 3ème ne l’est quasiment pas du tout. Notre société et notre environnement ne laissent pas suffisamment la place aux émotions et à leur expression, on nous explique même qu’il faut “gérer” ses émotions, comme on “gère” son agenda !
Au centre du cerveau se trouve l’hypothalamus, qui est en quelques sorte le chef d’orchestre du corps. Parmi ses différentes fonctions se trouvent celles de la reproduction et… des émotions.
Avez-vous déjà eu un retard de règles (même de plusieurs jours) ? Vous vous décidez enfin à faire un test de grossesse qui se révèle négatif et étrangement, vos règles arrivent à peine quelques heures plus tard !
Coïncidence ? Hasard ? Non.
C’est la démonstration tangible de l’impact des émotions. Le corps et l’esprit ne sont pas deux entités distinctes.
Si nous étions des robots, ça serait plus facile. Il suffirait de trouver le bug dans le programme. Puis de le corriger. Mais ce n’est pas le cas ! Notre corps est une machine bien complexe, dont chaque partie a des répercussions sur une autre.
Vos émotions ont donc bel et bien un impact direct sur votre corps : par le biais de ce que vous ressentez consciemment et inconsciemment, vous êtes parfaitement capable d’augmenter votre rythme cardiaque, votre tension artérielle et bien d’autres choses encore comme… votre production hormonale.
En d’autres termes, on peut dire que des émotions en dents de scie entraînent aussi une production hormonale en dents de scie, comme des règles irrégulières, un retard voire même une absence d’ovulation.
Voilà pourquoi prendre soin de vos émotions est tout aussi important qu’une prise en charge médicale de la fertilité et devrait se faire en parallèle, de manière à optimiser vos chances de succès.
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Article réalisé par Mia Fievez, créatrice de Positive Mind Attitude et auteure du livre “C’est parce que t’y penses trop !”
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